L’AP-HP confirme que cette décision n’impacte en rien la fermeture de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond Poincaré et tient à rappeler que la continuité des soins est organisée à Ambroise Paré et Paul Brousse.
Le juge des référés du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu, par une ordonnance rendue le 14 août 2014, la décision de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, prise le 18 juin 2014, de ne pas recruter le Dr. Nicole Delépine, désormais à la retraite depuis le 19 juillet dernier, comme vacataire dans le cadre d’un cumul emploi retraite.
L’AP-HP se réserve le droit d’examiner les suites qu’elle entend donner à cette ordonnance. L’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris tient à préciser que cette ordonnance n'impose en aucun cas le recrutement de Nicole Delepine et ne change rien à la décision de cessation d’activité anticipée de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches le 7 août dernier compte tenu des conditions d’accueil (voir le communiqué du 6 août 2014). Elle rappelle que l’autorisation d’activité de chimiothérapie pédiatrique délivrée par l’agence régionale de santé prend fin le 21 août 2014. Depuis cette fermeture, l’AP-HP, comme elle s’y était engagée, organise la prise en charge des patients auparavant suivis dans l’unité. Les patients sont prioritairement accueillis s’ils le souhaitent, à Ambroise Paré.
Pour les patients adultes ou grands adolescents, la continuité des soins est assurée à Paul-Brousse. Dans l’ensemble de ses hôpitaux, l’AP-HP applique les principes affirmés depuis le début quant à la continuité des protocoles engagés et leur évaluation sous la forme de réunions pluridisciplinaires. L’AP-HP rappelle que, parmi les patients qui étaient hospitalisés dans l’unité début août, trois grands adolescents ont été hospitalisés à l'hôpital Paul Brousse, un enfant à l'hôpital Ambroise Paré, et un autre à l'hôpital Necker. L’AP-HP a pris contact par courrier avec tous les parents des patients concernés, à quatre reprises depuis début juillet 2014. A ce stade, tous ne se sont pas encore manifestés. Le Professeur Chevallier poursuit ses contacts par téléphone avec les familles pour lesquelles une prise en charge était prévue dans les semaines à venir.