Mis à jour le 28/02/2015

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Hôpital Raymond Poincaré : mise au point de l’AP-HP au sujet de l’unité d’oncologie pédiatrique

Au cours d’un point presse qui s’est tenu le 27 juin 2014, Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP et le Pr Loïc Capron, président de la Commission médicale d'établissement ont réaffirmé les engagements de l’AP-HP quant à la prise en charge dans les meilleures conditions des enfants traités jusqu’à présent dans l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond Poincaré à Garches.

Le départ à la retraite du Dr Nicole Delépine responsable de cette unité, interviendra le 18 juillet. L’autorisation d’activité de chimiothérapie pédiatrique vient à échéance en août et l’ARS a confirmé que cette autorisation ne serait pas renouvelée, alors que l’activité de cette unité peut être transférée au sein du service de pédiatrie du Pr Chevallier à l’hôpital Ambroise Paré.

Martin Hirsch et le Pr Loïc Capron ont rappelé que ce transfert d’activité était lié à des considérations médicales. Pour mener à bien ce transfert, le groupe hospitalier hôpitaux universitaires Paris Ile-de-France Ouest et l’AP-HP s’inscrivent dans une démarche d’écoute afin de répondre aux attentes des parents et aux besoins des patients.

Martin Hirsch a réaffirmé que l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Ambroise-Paré assurera la continuité des traitements en cours pour les enfants dont la famille le souhaiterait. Martin Hirsch et le Pr Loïc Capron ont rappelé que les patients traités dans les services de l’AP-HP pour des cancers doivent être pris en charge conformément aux recommandations de bonnes pratiques, établies par la Haute autorité de santé, l’Institut national du cancer et les sociétés savantes, et dans le cadre des autorisations délivrées par les autorités de santé. Les prises de décision doivent intervenir en collégialité dans le cadre de réunion de concertation pluridisciplinaire. Les essais thérapeutiques pour de nouveaux traitements réalisés à l’AP-HP répondent à des protocoles évalués et placés sous le contrôle d’un comité éthique et d’une supervision scientifique. L’inclusion des patients dans un essai clinique s’inscrit dans une démarche éthique qui repose sur l’information des patients et leur consentement éclairé à y participer, et celui des parents lorsqu’il s’agit d’enfants.

Enfin, l’hôpital est un lieu de soins. L’AP-HP comprend l’inquiétude de ces parents qui a pu être avivée par des informations inexactes, mais considère que sa mission ne peut pas être de les laisser se mettre en danger au sein de l’un de ses établissements.