Mis à jour le 28/02/2015

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Hôpital Raymond Poincaré : point de situation au 4 juillet 2014

Depuis le jeudi 26 juin dernier, quatre personnes font une grève de la faim dans une chapelle, située dans l’enceinte de l’Hôpital Raymond-Poincaré à Garches. Ces quatre personnes s’inquiètent des conditions de prise en charge médicale des enfants suivis dans le service, après le départ à la retraite le 19 juillet prochain du médecin qui dirige aujourd’hui l’unité d’oncologie pédiatrique à Garches.

L’AP-HP continue d’agir pour éviter qu’elles ne se mettent elles-mêmes en danger.

  1. Elle a organisé depuis samedi 28 juin au matin le suivi médical des quatre personnes en grève dans la chapelle. Elles sont vues deux fois par jour par une équipe du service médical d’urgence sur site, afin de s’assurer de leur état général et leur proposer tous les soins qui pourraient s’avérer nécessaire. Outre les examens cliniques auxquels l’équipe procède, elle a pu mettre à leur disposition du sucre, en plus de l’eau, quand les personnes en faisaient la demande. Les quatre personnes en grève dans la chapelle ont par ailleurs indiqué qu’elles disposaient de miel. En revanche, les propos désespérés de certains d’entre eux et les menaces de « passage à l’acte »nécessitent une surveillance bienveillante renforcée de la part de l’AP-HP.
  2. L’Agence régionale de santé a confirmé le 3 juillet dans un courrier au directeur général de l’AP-HP son« soutien à la réorganisation de l’activité de cancérologie pédiatrique au sein du groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris Ile de France Ouest » (auquel appartient l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne Billancourt). L’ARS a réaffirmé « que cette réorganisation des activités en lien avec les sites référents s’inscrivait pleinement dans le Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) et que l’organisation proposée prenait en compte la continuité, qualité et la sécurité des soins des enfants. »
  3. Le Directeur général de l’AP-HP a missionné lundi 30 juin le médiateur du groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris-Sud pour « renouer un contact aussi serein que possible avec les personnes qui occupent actuellement la chapelle de l’Hôpital Raymond-Poincaré, et leur apporter les explications susceptibles de les rassurer sur l’organisation à venir des soins proposés à leurs enfants, sur leur qualité et leur sécurité » et de « créer les conditions d’un dialogue constructif […]entre l’équipe médicale d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré, sa responsable et le Pr. Chevallier, afin que la continuité des soins puisse être proposée et organisée dans les conditions les plus favorables, en considération bien entendu des souhaits des familles ». Ce médiateur s’est rendu auprès des quatre personnes en grève dans la chapelle pendant plusieurs heures, mercredi 2 juillet et jeudi 3 juillet. Il a également rencontré jeudi 3 juillet la responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré.
  4. L’AP-HP a également transmis ces derniers jours deux courriers aux quatre personnes en grève dans lachapelle pour réitérer toutes les assurances données par l’institution sur la continuité de la prise en charge après la fermeture de l’unité de l’hôpital Raymond-Poincaré, au regard des protocoles qu’ils suivent actuellement; le directeur général leur a proposé de les rencontrer dès lors qu’elles cesseraient de se mettre en danger.
  5. Enfin, par courrier, l’AP-HP a proposé à l’ensemble des familles des enfants suivis dans l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré d’être reçues par le Pr Chevallier.