La Conférence des doyens d’Ile-de-France et l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris tiennent à rappeler :
- qu’accuser certains de ses confrères, dans des termes proches de l'injure, n'est pas une bonne manière d'aborder la question des conflits d'intérêts; elle l'est d'autant moins quand on annonce en même temps qu'on démissionne d'une association, après qu'il a été révélé qu'elle était financée par l'industrie pharmaceutique, sans en avoir fait part spontanément;
- que les relations entre académiques et monde économique sont non seulement indispensables pour porter le progrès et l’innovation mais encouragées par les tutelles comme en témoignent la synergie et les cofinancements demandés dans les grands appels d’offres afin de répondre aux immenses défis de la santé de demain.
- que la question de la prévention des conflits d'intérêts, pour un CHU qui a pour vocation d'innover dans le champ médical et scientifique est une question délicate, difficile qui est déjà prise en compte, tant par les autorités sanitaires que les autorités universitaires au sein des UFR de médecine, mais dont l'analyse nécessite sans aucun doute d'être renforcée, approfondie, mieux connue, mieux partagée et mieux appliquée.
- que l'Assistance Publique – Hôpitaux de Paris n'a pas attendu les attaques récentes pour traiter ce sujet ; il a été annoncé dès les vœux 2015 qu'il s'agissait d'un chantier de l'année et son directoire a adopté le 1er septembre une feuille de route; la commission, chargée d'aider à définir une doctrine et à la mettre en œuvre commencera ses travaux très prochainement.