Hydroxychloroquine en traitement d’épargne cortisonique de la sarcoïdose extra-pulmonaire

CAESAR

Promoteur

HCL

Investigateur coordonnateur

JAMILLOUX Yvan

Centre coordonnateur

Hospices Civils de Lyon

Population

Patients

Statut de l’essai

Inclusions en cours

À propos

La sarcoïdose est une maladie de cause inconnue à ce jour, qui touche principalement les poumons et le système lymphatique. Elle touche des personnes dans le monde entier. La sarcoïdose peut aussi atteindre d’autres organes et empêcher leur fonctionnement normal.
Lorsqu'un traitement est nécessaire, les corticoïdes (la prednisone donnée comme médicament) sont les premiers traitements utilises mais du fait du besoin de traiter les patients longtemps, des effets secondaires peuvent apparaitre. Il est donc tres important de pouvoir diminuer leur dose le plus rapidement possible (pour atteindre la dose efficace la plus faible). Pour pouvoir baisser la prednisone et diminuer ses effets secondaires, des médicaments complémentaires sont souvent utilisés (qui ne doivent pas avoir autant d’effets secondaires et prendre le relais pour traiter la maladie).
La chloroquine et sa ≪ cousine ≫, l’hydroxychloroquine, sont des médicaments connus depuis plus de 60 ans, initialement utilises pour traiter le paludisme. Ils sont aussi utilisés depuis les années 1960 par les médecins pour pouvoir diminuer la dose de prednisone et traiter la sarcoïdose. Pourtant, ces molécules n’ont pas été testées dans des conditions scientifiques satisfaisantes pour démontrer leur efficacité dans la sarcoïdose, notamment lorsque la maladie touche d’autres organes que les poumons. Aujourd’hui, l’hydroxychloroquine est fréquemment utilisée dans des maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. Ses effets secondaires sont rares et bien connus.
Nous souhaitons évaluer l’efficacité de ce médicament dans de bonnes conditions scientifiques pour savoir s’il peut être un traitement complémentaire de la sarcoïdose extra-pulmonaire non sévère.
L’objectif principal de la recherche est de démontrer que les patients recevant de l’hydroxychloroquine pourraient être traités moins longtemps par prednisone avec un taux de rechutes de la sarcoïdose moins important (au bout d’un an) que les patients qui reçoivent un placebo (molécule inactive a la place de l’hydroxychloroquine).
Pour cela nous allons comparer des patients adultes atteints de sarcoïdose touchant des organes autres que les poumons et qui ont besoin de débuter un traitement par prednisone. Cette étude ne s’adresse qu’aux patients ayant des formes peu sévères, ne nécessitant pas des médicaments plus forts (comme les immunosuppresseurs).
Si vous acceptez de participer, votre participation à l’étude entière durera deux ans : un an ou vous recevrez, au hasard, soit le médicament actif soit le placebo (sans que ni vous, ni le médecin ne sachent lequel) suivi d’un an de suivi libre (ou les médecins peuvent vous prescrire ou non le traitement à l’étude). La phase d’essai clinique ≪ en double aveugle ≫ dure une année.
Pour montrer une différence entre le traitement expérimental et le placebo, il faut comparer deux groupes de 70 patients (140 au total).
L’étude est menée dans toute la France dans 21 centres, pendant 5 ans au total.

  • Critères d'inclusion :
    • patient adulte
    • sarcoïdose pathologiquement prouvée telle que définie par l'American Thoracic Society (ATS) /Société européenne de pneumologie (ERS) /Association mondiale de la sarcoïdose et Critères relatifs aux autres troubles granulomateux (WASOG)
    • sarcoïdose oculaire non sévère nécessitant un traitement systémique
    • sarcoïdose cutanée non sévère nécessitant un traitement systémique
    • sarcoïdose osseuse non sévère nécessitant un traitement systémique
    • sarcoïdose non sévère avec atteinte articulaire nécessitant un traitement systémique
    • hypercalcémie non sévère liée à la sarcoïdose nécessitant un traitement systémique
    • sarcoïdose non sévère du système nerveux périphérique nécessitant un traitement systémique
    • oreilles, nez et gorge (ORL) non sévères liés à une sarcoïdose non sévère atteinte nécessitant un traitement systémique
      • consentement éclairé signé
      • affilié au système national de sécurité sociale français
  • Critères d'exclusion :
    • atteinte sévère de la sarcoïdose nécessitant un autre immunosuppresseur ou un anti-TNF anticorps ou méthylprednisolone par voie intraveineuse
    • traitement antérieur (< 3 mois avant le dépistage) ou concomitant parimmunosuppresseurs
    • traitement antérieur avec des médicaments antipaludiques (HCQ/CQ)
    • traitement au citalopram, à l'escitalopram, à l'hydroxyzine, à la dompéridone et pipéraquine
    • hypersensibilité ou intolérance connue au HCQ/CQ ou aux dérivés de la 4-aminoquinoléine et prednisone
    • antécédents de maculopathie d'origine médicamenteuse
    • troubles du rythme cardiaque à l'ECG (allongement de l'intervalle QT)
    • une atteinte ophtalmologique grave ou une déficience ophtalmologique qui ne permettre une surveillance ophtalmique ; antécédents de maculopathie ou de rétinopathie
    • maladie pulmonaire, hépatique, cardiaque ou rénale en phase terminale
    • sarcoïdose avec atteinte du système nerveux central
    • sarcoïdose cardiaque
    • signes cliniques d'une infection active (y compris une infection par le virus de l'herpès et virus varicelle-zona) ou comorbidité sévère/non stabilisée (p. ex. modérée à une insuffisance cardiaque sévère) ou à une psychose non stabilisée
    • infection virale chronique (VIH ou VHB)
    • tuberculose latente/active non traitée
    • grossesse ou allaitement (la βhCG sera testée par analyse sanguine au moment de l'inclusion)
    • vaccination concomitante avec des vaccins vivants pendant le traitement
    • incapacité à comprendre les informations relatives au protocole et à signer en connaissance de cause
    • le candidat consent ou ne convient pas à se conformer aux exigences de cette étude
    • patient participant à d'autres recherches interventionnelles
    • personnes sous protection judiciaire
    • les femmes ne doivent pas être enceintes, allaiter ou envisager une grossesse pendant l'étude étude ou dans les 30 jours suivant la dernière administration du médicament à l'étude. (Contraception) est considéré comme efficace lorsqu'il comprend l'un des éléments suivants : utilisation d'un homme préservatif pendant toute activité sexuelle et/ou contraception hormonale orale efficace (meilleure méthode de contraception combinée) et/ou un dispositif intra-utérin (DIU) et/ou un système intra-utérin libérant des hormones (SIU) et/ou des antécédents de cancer bilatéral ligature des trompes et/ou antécédents de vasectomie, à condition que le partenaire masculin soit (seul partenaire sexuel du participant à l'essai et/ou abstinence sexuelle)
Se porter volontaire pour l’essai

Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Avicenne

    125 rue de Stalingrad
    93009 BOBIGNY CEDEX
    France

  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier

    51 avenue Mal de Lattre de Tassigny
    94010 CRETEIL CEDEX
    France

  • AP-HP - Hôpital La Pitié-Salpêtrière

    47 boulevard de l'Hôpital
    75651 PARIS CEDEX13
    France

  • AP-HP - Hôpital Lariboisiere-Fernand Widal

    2 rue Ambroise Paré
    75475 PARIS CEDEX10
    France

Contacter l'équipe de coordination de l'essai

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